Oracle JDK, OpenJDK: du FUD et de la JAVA

FUD dans la JAVA

La cupidité n’a pas de limite.

En avril 2019, Oracle a modifié les conditions d’utilisation de son JAVA. Ainsi la licence Java précise que l’utilisation est payante? Oui, depuis la version « java 8 update 201 » pour des usages autres que personnel ou de développement.

Depuis l’acquisition de Sun-Microsystems par Oracle, il s’est passé beaucoup de choses concernant Java. Le propos n’est pas de détailler cette histoire de politique technologique.
Il y a une multitude d’implémentations de JAVA à ce jour. Parce qu’il s’agit d’une spécification ouverte.

En outre, JAVA ne se résume pas à version gratuite ou payante. Malgré des publications alarmistes sur le web, pour générer du clic.
Voici quelques pépites :
https://lafibre.info/logiciel/java-payant/
https://java.com/fr/download/help/distribution.html
https://java.developpez.com/actu/253773/La-prochaine-mise-a-jour-de-securite-de-Java-8-prevue-pour-le-16-avril-2019-sera-payante-avertit-Oracle/

Oracle ne se gêne pas pour entretenir cette stratégie de terreur. C’est une rhétorique bien connue. D’ailleurs Elle porte même un nom: « FUD » pour Fear Uncertainty Doubt. Distiller la peur l’incertitude et le doute pour asseoir sa domination.

La liberté

Mais, Oracle n’est pas une fatalité. Il existe des tas d’autres implémentations disponibles, plus ou moins libres et plus ou moins gratuites (IBM, Google, etc.).
Exemple: https://www.dsfc.net/developpement/jre-payant-je-passe-a-openjdk/

Les éditeurs de logiciel libre (exemple: Libriciel SCOP) développent parfois sur technologie JAVA. Vis-à-vis de la politique tarifaire d’Oracle concernant son implémentation propriétaire et commerciale de sa JVM Java (« Oracle Java SE »), comment agir ?

  • L’évolution de la politique commerciale d’Oracle ne concerne que les organisations qui sont déjà sous contrat de licence commerciale. Autrement dit, d’un strict point de vue financier, les exploitants sont impactés, pas l’éditeur.
  • Protéger l’exploitant vis-à-vis des actions commerciales d’Oracle, c’est potentiellement faire évoluer la solution logicielle utilisant JAVA. Dans le but de ne plus être dépendant d’Oracle.
  • Sinon, il convient de payer la dîme.

Enfin, quelques éléments de réponse concernant le cas i-Parapheur :

  • La famille i-Parapheur v4.xx utilise Oracle Java 8 dans une version antérieure au changement de politique commerciale. Comme ce changement n’a pas de rétroaction, les voyants restent au vert pour les exploitants: « rien à payer à Oracle ».
  • Les postes de travail sont des navigateurs Web. Zéro impact pour la plupart signataires. L’outil de signature utilise une technologie sans Oracle Java. C’est valable Mozilla Firefox, Google Chrome, ou Microsoft Edge.
  • Toutefois, attention à la seule fenêtre d’attaque: les postes de travail qui restent esclaves de l’utilisation du navigateur IE11. Pour la signature électronique sur ce navigateur, une applet JAVA reste nécessaire. La dépendance au runtime Oracle JAVA pour IE11 subsiste dans ce cas particulier.
  • Quant à i-Parapheur v5, l’application s’appuie sur OpenJDK, sous licence GPL, qui a le bon goût de la gratuité d’usage.

Migrer son code de SVN vers Git

Logo GIT
Logo GIT

Avec SVN ou autre, bien élevé, l’Homo Sapiens Codeur gère sa production de logiciel dans un « SCM » (gestionnaire de code source) qui va lui permettre d’organiser le moins salement possible ses différentes versions de prose code-sourcitisque. #novlangue

De génération en génération, bien élevé que j’espère avoir été, j’ai donc sué avec:

  • des outils libres: vénérable RCS (à l’école!), CVS, Subversion (alias SVN),
  • et propriétaires: PVCS, ClearCase, MS-VSS,…

Ils sont aujourd’hui tous passés de mode (ça ne nous rajeunit pas), même SVN. La mode du moment est plutôt de travailler sur du Mercurial ou l’inévitable GIT (via l’opérateur-ogre de la plate-forme github.com notamment).

Mes projets de +8 ans d’âge (pas si vieux) et surtout toujours actifs/maintenus se trouvent encore sur SVN. Et depuis que j’ai goûté à GitLab, j’ai fort fort envie d’en faire profiter ces projets-là… #MigrationEnVue

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BeeCon’2016 à Bruxelles

WelcomeLes 28 et 29 avril 2016, à Bruxelles, s’est tenue la BeeCon dans un bâtiment tout neuf à conception écologique (le CIRB).
Les hashtags à suivre sur Twitter: #beecon2016 #beecon #Alfresco bien sûr.

BeeCon organisée par « The Order of The Bee »

beecon16-La communauté des enthousiastes d’Alfresco s’était trouvée un groupe: « the Order of the Bee », né à l’été 2014.

beecon16-queenBeePour rappel, il a vocation à faire grandir l’écosystème indépendamment d’Alfresco Inc. , qui entretient une relation parfois ambiguë et peu lisible avec la communauté.

Gouverné par méritocratie assumée, sa mission est de garantir l’existence d’une édition d’Alfresco Community en qualité de logiciel libre de GED, quels que soient les évolutions stratégiques de l’entreprise éponyme.

Ce groupe (une assoce qui ne dit pas encore son nom?) a donc organisé avec brio et succès sa première convention cette année à Bruxelles.
Environ 160 visiteurs, 25 nationalités différentes, un amphithéâtre, deux salles de conférence, des stands (avec les habituels Xenit qui jouent pratiquement à domicile), des sponsors, et le soutien de la société « Alfresco Inc. » avec la venue de quelques cadres techniques de l’engineering.

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Proxy PAC sous Linux, c’est possible

Ubuntu LogoDans les grosses organisations, l’accès à Internet se fait souvent via un serveur mandataire (parfois proxy PAC).
Pour une machine sous Linux, configurer un service qui a besoin d’accéder à Internet est assez facile. La plupart du temps, il suffit de renseigner la variable d’environnement
http_proxy=http://monproxy:3128
(si 3128 est le numéro de port du proxy à attaquer), et zou!

Indispensable, ne serait-ce que pour permettre au système d’entretenir ses mises-à-jour (système apt sur Debian par exemple).
ET SI…. la « politique » de proxy pour l’accès internet est distribuée par un fichier « proxy.pac »? Qu’est-ce donc?

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Recherche aisée dans GitHub

Octocat's githubDe l’auto-complétion dans la recherche sur GitHub.com, facile et instantanée: c’est la promesse de l’extension de navigateur éditée par Algolia. Disponible pour Firefox, Chrome et Safari.

Et ça marche du tonnerre! Qu’on aime ou pas ce dépôt (trop) centralisateur de projets Open-Source, il est devenu incontournable : sourceforge.com est démodé, la plate-forme GitHub.com a su s’imposer avec une utilisabilité jusqu’ici inédite pour les développeurs.
Effet de bord, c’est même devenu la vitrine des développeurs sur le marché de l’emploi, une alternative au CV qui a ringardisé les sites de recrutement comme Monster.fr 🙂
Et ouais, pas de triche, la production de code est directement accessible…

Bref, l’extension d’Algolia améliore encore drastiquement les fonctionnalités de recherche sur GitHub, avec des fonctions d’auto-complétion bluffantes.
Donc, c’est une réécriture de la barre de recherche qui apporte la recherche instantanée et des suggestions sur les « top repositories », « last active users » et « private repositories ».

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Fan du ‘git lol’ pour des logs jolis

Logo GITAh, la veille techno! Fureter sur la toile, rire / pester / s’indigner / admirer au fil de la curiosité et des clics de souris. Et twitter ce qui nous a intéressé.

Soudain déboucher sur un bout de stackoverflow.com, pour découvrir une nouvelle commande: git lol

Essayer, y trouver un intérêt.

Enfin, envie de partager la trouvaille… Enjoy 🙂

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S’organiser stylé: adoptez Kanban

tux neoLe « kanban style » n’est pas un tube Coréen, c’est la mode du moment pour « faire de la gestion de tâches à la sauce agile » (Et pas: « faire des taches de sauce à Gilles »… #learnTheDifference).

Kanban, c’est léger et efficace; on s’approche des méthodes de nature GTD (Getting things done). J’aime bien pour l’expérimenter depuis quelques années, et me la suis jouée longtemps façon analogique, avec mon tableau et mes post-it.
Jusqu’à ce que mon ami @manzouille me montre l’existence de la plate-forme TRELLO quelque part en 2012. Je peux le dire maintenant sans honte: Manu, tu as changé ma vie.

Ce passage au numérique (dématérialisation de mes post-it™) m’a permis de mieux gérer mes projets et mon équipe à distance (étant souvent en déplacement à cette époque), avec une réactivité et une efficacité inattendues.

(1ère publication le 25/1/2016, mise à jour: 12/2)

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Ya pas que Python et Java dans la vie

Gambas-logo3En logiciel libre, on peut aussi coder avec plein d’autres langages.

Là, un peu d’atypique, pour changer du C/C++, Shell, PHP & Co, regardez un peu ça:

  • faire du à peu près « Visual BASIC » sur Linux: vous avez un environnement de développement libre, GAMBAS
    http://gambas.sourceforge.net/en/main.html

  • ou faire du « Delphi » avec LAZARUS !
    On peut coder en Pascal, en Delphi. Il permet même de récupérer et migrer des projets Delphi
    C’est du GPL, il y a un installeur deb, rpm, OSX, win32!
    http://www.lazarus-ide.org/
    http://sourceforge.net/projects/lazarus/files/Lazarus%20Linux%20amd64%20DEB/Lazarus%201.4.4/

Alfresco et les accents, UTF-8 mon amour

Alfresco est un outil de GED libre (FLOSS, logiciel libre) formidable, pour peu qu’il soit déployé correctement.

pub-BeerIl suffit de peu de chose pour être frustré: nominalement tout roule, et pis quand on en vient à faire des choses sérieuses un peu aux limites avec des données « de production »: ça coince!
Souvent c’est la faute des caractères accentués chelous, dans le contenu ou carrément dans le nom de fichier,  voire le nommage de répertoire (a.k.a. « espace Alfresco ») qui fiche la pagaille.
Ajoutez à ça la volonté de s’intégrer à des systèmes externes et de placer des passerelles SMB/CIFS ou pire CMIS, c’est le carton assuré.

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