Alors que Maven est devenu le standard de fait pour gérer le développement des projets Java (J2EE) de manière générale ces dernières années, Gradle voit son adoption grandir.
Après Ant le vénérable, et Maven le solide, voici Gradle le terrible?
En deux ans seulement, ce nouvel outil de « build » est venu troubler l’hégémonie de Maven. Intéressant car plus souple d’usage, il semble plus adapté aux développements orientés « agile » (c’est la mode).
Gradle est donc un outil d’automatisation de chaîne de production (‘build’), comme Ant ou Maven, mais il repose sur une description avec un langage DSL proche de Groovy plutôt qu’en fichier XML. Donc le fichier de build/make est un fichier Groovy.
Il y a différentes façon de l’installer, voici celle utilisant sdkman. On commence donc par installer sdkman:
$ curl -s get.sdkman.io | bash
Et ensuite l’initialiser:
$ source "$HOME/.sdkman/bin/sdkman-init.sh"
Enfin, installer l’outil, fastoche avec la commande « sdk »:
$ sdk install gradle
A partir de là, la création commence, avec le script de build: settings.gradle
rootProject.name = 'mon-appli-qui-dechire'
Et pour gérer le process de build en lui-même: build.gradle
apply plugin: 'war' group = 'fr.vast' version = '1.0-SNAPSHOT' description = "Mon projet qui dechire" sourceCompatibility = 1.8 targetCompatibility = 1.8 repositories { mavenCentral() } dependencies { providedCompile group: 'javax', name: 'javaee-api', version:'7.0' }
La 1ere ligne montre que ça va produire un fichier WAR.
C’est super compact pour démarrer. Reste à ajouter les règles pour les tests unitaires et autres joyeusetés du genre 🙂